ISTANBUL JOURNEY La croissance des cités passe par le développement d’une périphérie qui bouleverse nos références et fait oublier l’unicité de la ville en ses murs (...) Autour du noyau historique des villes, (..) naît la ville discontinue avec ses réseaux. Hétérogène, elle va du pavillonnaire aux clochards célestes, de l’usine aux palladiums. François Barré.
KOPCE Un lieu. Une ville. Prague. L’exploration d’une ville par ses contours avec pour préambule Le Relief de Prague, texte de Karel Capek. Les collines avoisinantes de la capitale tchèque sont considérées par l’auteur comme des solitudes en friches. La périphérie. Un non-lieu ? Où trouver le centre de Prague ? Mon parcours débute là. Puis sur le terrain cette vision s’étiole et s’étoffe au fil du temps et des lieux, des errances et des rencontres. Comment la réalité de ces histoires individuelles/collectives entrent en résonances avec ma fiction personnelle … construite au fil d’un corpus documentaire, littéraire, historique… Au bout de cette quête identitaire, je propose un travail de composition, constitué d’emprunts conduisant le spectateur à l’exploration et à la fabrication d’une narration. 1926 Karel Capek écrit. Personne ne sait sur combien de collines Prague se dresse. Par glissements successifs, elle s’étend. Absorption et avalement. La ville de l’oubli entretient sa mémoire. Au sortir du sommeil, les rumeurs du monde la rejoignent. Prague la nouvelle se prépare. 2013 Avant de creuser le centre, j’en ai essuyé les contours. Prague, comme en tout point et comme ailleurs, diffère.